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Le Retour à la Terre
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Nos vergers

Le hameau Morel

Nous avons acheté une vieille ferme en 1994. Sur les 1,7 ha de terrain il n’y avait que 3 pommiers à couteau, malades, et un poirier magnifique. Les quelques autres arbres fruitiers étaient des pommiers à cidre qui se sont déracinés ou cassés au fil des années. Dès le premier hiver, nous avons planté les fruitiers qui peuplaient nos souvenirs d'enfance : des pommiers reinette clochard, reine des reinettes et canada grise et blanche, ainsi que des framboisiers, des pruniers et même un figuier. Nous avons aussi planté des arbres pour protéger l’ensemble du terrain des vents devenus violents, du fait de la destruction des haies et talus des terrains avoisinants.

Je me souviens encore de l’avertissement d’un autre client qui, voyant un pin noir d’Autriche dans mon caddie, m’en déconseillait l’achat car il allait grandir trop rapidement. Sur notre grand terrain cela n’a pas posé de problème.

Au fil du temps, nous avons élargi le nombre de variétés de fruitiers, qu’il s’agisse de pommiers, de poiriers ou de pruniers. Nous avons même osé planter des amandiers, des actinidia (liane dont le kiwi est le fruit) et des plaqueminiers (arbre à kaki). Nous avons écumé les foires aux arbres environnantes pour aboutir finalement à celle de Lisieux, qui est la plus ancienne foire aux arbres française. On y trouve un choix considérable et de bons pépiniéristes. Nous goûtions les pommes du Nouveau Verger, arboricultrice de Touraine présente au marché Dupleix, puis partions à la recherche des fruitiers correspondants. C’est ainsi que nous avons planté de la court‑pendu gris et de la calville. Parfois il nous aura fallu attendre des années avant de trouver l’arbre greffé recherché. Ce fut le cas pour la patte de loup — d'après nous la plus moche et la plus délicieuse des pommes — et pour la reinette ananas.

L’essentiel du verger est constitué de hautes tiges, ce qui facilite la tonte mais entraîne une mise à fruit plus tardive. Les arbres mettent plus de temps à devenir productifs, mais ils prospèrent pendant de longues années, contrairement aux gobelets commercialisés pour les petits jardins. La recherche de producteurs de variétés anciennes de fruits a été globalement peu fructueuse. J’ai invité dans notre verger l’un d’entre eux, Bruno Frémont, adhérent lui‑aussi de Nature et Progrès, avec lequel j’étais en relation depuis un moment, et qui m’avait suggéré de m’installer comme agricultrice.

Très vite, nous avons pu bénéficier des conseils avisés de nos nouveaux amis, Charles et Perrine Hervé Gruyer – de la Ferme du Bec Héloin – qui avaient récemment fait leur propre retour à la terre. Nous avons ensuite sollicité la certification AB, et compte tenu de notre mode de culture, n'employant quasiment pas de traitements (mis à part l'utilisation de bouillie bordelaise et le badigeonnage des troncs à la chaux arboricole) notre verger a été déclaré AB sans période de conversion. Quelle joie quand la nouvelle est tombée !

En 2008, nous avons sollicité la mention Nature et Progrès, que nous avons obtenue.

A savoir : pour des raisons de logistique, les fruits des vergers de Catherine ne sont malheureusement plus disponibles dans nos magasins.

La côte au Chien

Fin 2007, dans le cadre de ma reconversion professionnelle pour ouvrir un magasin de produits biologiques, et compte tenu de la difficulté à trouver des arboriculteurs susceptibles de fournir les variétés anciennes de fruits en bio, j’ai décidé de prendre les choses en main.

Je me suis mise donc en quête d'un nouveau terrain. Au fil de mes recherches, j’ai appris ce qu’était la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER), et j'y appelais régulièrement pour savoir s’il y avait des opportunités. Mon interlocuteur habituel m’a dit un jour qu’il y avait un terrain, mais qu'il ne conviendrait pas du tout à notre activité d’arboriculture car, dans ses mots, il était « en pente, bordé de bois et traversé par une rivière ». Or, mon mari venait d’assister à une formation où on lui avait expliqué qu’un terrain en pente permettait de diminuer les risques de tavelure, champignon qui provoque des taches grises sur la peau des fruits.

On s'en doutera, le week‑end suivant nous nous rendions à ce qui nous était présenté comme un lieu peu propice à nos projets, et y avons découvert un coin de paradis. La petite rivière en contrebas participe significativement à cette impression. On s'y croirait en montagne en été, à quelques minutes à peine de notre maison et de notre premier verger. Après avoir reçu la visite de notre ami Bruno Frémont, du verger de Roncheville, intronisé « consultant en achat de terrain pour verger », je n’ai eu de cesse de convaincre la SAFER que c’était le terrain idéal pour nous. Du fait de l’isolement du terrain par rapport aux « grandes cultures », habituellement copieusement arrosées d’engrais et pesticides artificiels, c'était le lieu idéal pour faire de l’arboriculture bio.

Finalement, le comité SAFER nous a accordé le terrain en février 2008. Nous devions faire vite pour ne pas « perdre une année ». Nous avons passé de longues soirées à consulter des pépiniéristes et à sélectionner les arbres. Nous avons invité aussi Georges Toutain, rencontré l’automne précédent à la fête du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF), qui nous a conseillé dans l’aménagement du verger.

Les vacances de février sont bien tombées, car avec l’aide de nos trois plus jeunes enfants, nous avons réussi la gageure de planter en 15 jours 136 arbres fruitiers haute tige ! Alors que les autres enfants revenaient reposés, avec souvent des marques de lunettes de ski, les nôtres ont fini leurs « vacances » avec des mains calleuses ! Nos apprentis arboriculteurs s’étaient aussi lancés à cette occasion dans la greffe. Même si elles n'ont pas toutes pris, ce fut le cas pour bon nombre d’entre elles. Malheureusement, quelques unes furent ensuite endommagées par une buse, ravie de l’opportunité que la plantation de ce verger, constitué de tant de nouveaux perchoirs, lui offrait ! Parmi les fruits de ce chantier, 136 arbres au total, on compte aujourd'hui 56 pommiers, 26 pruniers, 19 poiriers, 17 cerisiers, 4 noyers, et même un plaqueminier (arbre à kaki).

 

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Attention : pour des raisons de logistique, les fruits des vergers de Catherine ne sont plus disponibles en magasin.

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